D’une petite entreprise gersoise, Emilie et Etienne Gavanier ont fait une réussite remarquable, offrant à une large clientèle des cafés d’exception provenant des plantations d’altitude sur trois continents. Ces torréfacteurs engagés se soucient aussi bien du bien-vivre des communautés des producteurs là-bas, et de préserver notre planète.
Rien ne prédisposait L'Isle-Jourdain à devenir un lieu réputé pour l'excellence de ses cafés. Ils sont sélectionnés, importés, torréfiés, apprêtés, ensachés et distribués par les Cafés Di Costanzo, reconnus pour leur qualité et distingués par plusieurs prix et labels. C'est surtout le fruit savoureux de la des- tinée. Celle qui, d'abord, a conduit Jean-Louis Di Costanzo à côté d'ici, à Pujaudran. Il n'avait pas 20 ans quand sa famille a quitté l'Algérie, sans espoir de retour, après s'y être implantée un siècle plus tôt en provenance du sud de l'Italie. Ils ont trouvé dans le Gers une terre d'accueil. Et c'est là qu'en 1982, Jean- Louis et sa femme Gina ont monté leur << brûlerie » pour torréfier des cafés importés, sans doute alors la seule du département.
En 2007, le destin les a mis sur le chemin d'Etienne et Emilie Gavanier. Ils n'ont pas 30 ans, en poche leur diplôme d'ingénieur agronome de l'école de Purpan, elle en oenologie, lui en gestion, et se préparent ensemble à changer de vie professionnelle. Chacun de son côté, après des voyages et des séjours formateurs à l'étranger, ils "s'ennuyaient" dans des structures administratives. Après réflexion, ils se sont mis en quête d'une petite entre- prise à reprendre dans le secteur agro- alimentaire, située «< dans le sud »>, n'excédant pas leurs modestes moyens et supportant peu de charges. Ils ont écumé plusieurs régions et fini par se fixer sur l'affaire mise en vente par les Di Costanzo et s'installer à Pujaudran, dans leur local de 300m2.
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